Lors de mes premiers entraînements après un long arrêt, je me suis rendu compte que mes balles manquaient de longueur.
Je m’en étais déjà aperçu dès mon retour au golf, mais là, c’était une évidence : mes fers 7 ne dépassaient pas les 110 mètres au carry.
En regardant mieux la trajectoire de mes balles et en la comparant à celle de mon voisin, qui avait de très belles longueurs, je me suis rendu compte que mes balles étaient bien trop hautes et que je perdais donc de la longueur.
La piste que j’ai suivie, et qui a payé, c’est de modifier mon grip pour fermer ma face de club à l’adresse ce qui a aussi corrigé mon slice.
Cet article s’adresse aux golfeurs qui jouent au-dessus de 18.
Le backswing ne sert qu’à faire des erreurs.
La personne avec qui je joue actuellement a un backswing extrêmement court. Pourtant, il est dans les mêmes longueurs que moi. Et il est souvent bien plus droit que je ne le suis !
Ca m’a donné à réfléchir nouveau sur l’utilité du backswing et j’en suis arrivé à la conclusion suivante : le swing de golf est fait d’accélération, pas de force.
J’ai besoin d’un grand backswing pour frapper fort, mais pour accélérer le plus court est le mieux. C’est la seule utilité du backswing : nous permettre de prendre un peu de recul pour pouvoir accélérer dans la balle.
Au bout d’un moment, on n’arrive plus à accélérer : on ralentit. Et c’est quand on ralentit que les erreurs les plus graves arrivent.
Le slice est le défaut majeur de 90% des golfeurs. Il produit une balle qui part le plus souvent vers la gauche et qui finit par aller à droite en s’éloignant de plus en plus de l’axe.
C’est un coup très pénalisant :
Les parcours sont pensés pour pénaliser le slice
Le slice réduit la distance parcourue en l’air
La balle est coupée et ne va donc pas rouler
Le slice provient le plus souvent d’un défaut majeur : lors du downswing (quand le club va frapper la balle), le joueur ramène le club par le haut et l’extérieur, produisant une trajectoire extérieur/intérieur.
De plus, dans cette position, impossible de relâcher les mains. Le club arrive donc à l’impact avec la face ouverte (tournée vers la droite) ce qui va lui donner cette trajectoire qui s’éloigne de la ligne idéale.
Il faut donc arriver à relâcher les mains.
Pour cela, j’ai découvert un exercice gratuit en vidéo sur Internet (en anglais, mais cela reste très compréhensible) qui vous aidera à concentrer votre travail au practice sur le mouvement des mains.
S’il paraît évident que pour pouvoir aller vers sa cible, il faut s’aligner vers elle, il faut aussi comprendre qu’un mauvais alignement du corps associé à un bon alignement de la face de club a des répercutions sur le vol de la balle.
Mon défi 2011 continue : me remettre à jouer au golf (ça, c’est fait !) et atteindre la première série avant la fin du mois de juin.
Pour remplir cet objectif, je compte travailler 3 grands axes :
1- Me focaliser sur l’aspect mental
2- Travailler mon petit jeu
3- Stabiliser et améliorer mon grand jeu
Le 30/12 je filmai donc mon swing de golf au practice. et j’ai recommencé cet exercice un mois plus tard. J’ai donc fait un montage des 2 swings au fer 8 pour comparaison :
Aujourd’hui, je vous invite à découvrir cette vidéo qui parle de Moe Norman.
Surnommé le « King of Swing » Moe Norman avait un swing de golf tellement régulier qu’il aurait pu jouer dans le noir.
On l’appelait aussi « Pipeline Moe » pour l’exactitude de chacun de ses swing. Il a été un des premiers joueurs à obtenir 59 sur plusieurs parcours.
Moe Norman avait inventé sa propre technique de golf, son propre swing correspondant à sa morphologie.
Pour ceux qui parlent anglais, voici une vidéo qui relate ses exploits :
C’est le moment du swing de golf où on passe de la phase d’armement à celle de frappe.
On le voit nettement ici : le poids du corps est sur la jambe avant, les hanches ont déjà commencé de tourner, mais pas encore les épaules.
La tête est toujours sur la balle.
Avant l’impact
C’est le moment où, les genoux et les hanches ayant été désarmés, les bras et les mains vont travailler.
Ici, on voit que dans cette phase du swing, alors que les bras sont déjà au niveau de la balle, les hances sont déjà face à l’objectif.
Les mains sont toujours en retard, et vont venir fouetter la balle.
Le poids du corps est toujours vers l’avant, le talon droit est totalement décollé du sol. Le genou droit peut pivoter.
Impact
Les mains et les poignets jouent leurs rôles et vont venir fouetter la balle.
A ce moment-là, la vitesse de la tête du club est à son maximum dans le swing de golf de Tiger : 220 kilomètres / heure ! La balle sortira du club à 300 kilomètres/heure.
Remarquez que tout le poids est sur la jambe gauche, les bras et les mains sont passées devant les hanches, mais la tête est toujours fixée sur la balle.
Sortie des bras
Un autre moment de défaut des golfeurs : une mauvaise sortie.
A ce moment du swing, remarquez que le club est horizontal, les bras tendus et la tête toujours sur l’endroit où reposait la balle.
Souvenez-vous que le swing de golf est un geste de lancer : on le voit bien ici, Tiger Wood lance son club vers l’avant !
Ce n’est que passé ce moment que la tête va se libérer du tee.
Finition
Un mouvement arrêté trop tôt entraîne la perte de l’efficacité du mouvement. Il faut donc finir « grand et de face » comme disait mon prof de sport.
Le swing se termine, mais Tiger woods est toujours actif : son bras droit est toujours tendu alors que son coude gauche est resté le plus près possible de son corps.
Le visage est maintenant tourné vers l’objectif et suit la balle des yeux.
Il est bien grand et de face.
Fin du swing de golf
Maintenant, il ne reste plus qu’à laisser le club s’arrêter naturellement en amenant le club derrière la tête.
Tiger fini son swing de golf parfait, ou presque, en laissant ses bras s’enrouler autour de son cou.
Quelques conseils
Pour comprendre le swing de golf parfait, il faut comprendre le rôle du corps : Plus vous tordez un ressort, plus il va se remettre dans sa position d’origine avec force.
C’est la même chose pour votre coup : chaque élément du swing de golf a pour but d’accélérer la tête du club à l’impact.
Vos genoux, vos hanches, vos épaules, vos bras et vos mains apportent chacun leur participation à la vitesse angulaire du club autour de l’axe de rotation qu’est votre colonne vertébrale.
Quelle meilleure démonstration que celle du swing de golf de Tiger Woods ?
Elément essentiel du swing, l’adresse détermine la suite du swing. Vous ne pouvez pas faire un bon swing de golf avec une mauvaise adresse.
Le stance du Tigre est équilibré. Le poids du corps est légèrement sur sa jambre droite (arrière).
L’épaule gauche, dirigée vers l’objectif, est légèrement plus haute que l’autre.
Les bras sont relâchés, sans cassure et les mains décontractées.
La tête est bien sur la balle.
La montée / backswing
Etape 1 : montée des bras
On ne le répétera jamais assez : le début du swing se fait avec les mains puis les bras. On voit ici que même le genou gauche n’a presque pas bougé. C’est le signe d’un grand golfeur.
Pour débuter son swing, Tiger Woods ne bouge que les bras dans un mouvement rectiligne vers l’arrière. Son stance n’a pas changé.
Les épaules vont entrer en action.
Etape 2 : rotation des épaules
Le tronc va pivoter autour de la colonne vertébrale et l’épaule gauche va passer derrière la balle.
Les bras sont à l’horizontale. On voit que les mains ont fini leur travail car le club est à la verticale.
Les épaules ont pivoté de 90° mais les hanches sont toujours quasiment face à la balle et le genou gauche a légèrement avancé. L’homme n’est pas en caoutchouc non plus ! La tête n’a pas quitté la balle des yeux.
Le poids est toujours sur la jambe droite.
Etape 3 : fin du backswing
Cette partie du swing de golf est celle où les pros vont faire la différence.
Souvent les joueurs amateurs vont faire de l’overswing : ils vont chercher trop loin et vont perdre le contrôle de leur swing.
On voit que le club est à l’horizontal. Les yeux sont toujours fixés sur la balle. Les hanches n’ont quasiment pas tourné, le genou gauche est toujours en place.
Le poids est resté sur la jambe droite depuis le début de la montée. Sur l’image, il est en train de changer et va passer sur la jambe gauche.
Cette montée est magnifique.
En effet, on voit que chacune des étapes de déclenchement se fait à un moment précis du swing de golf :
Quand le club est vertical (fin de la montée des bras, début de la rotation des épaules) ou horizontal (fin de la rotation des épaules et début de la descente).